Le mécanisme d’interconnexion Europe 2.0, doté de près de 34 000 millions d’euros, est l’un des piliers de l’UE qui permet de financer le développement d’infrastructures durables et performantes dans les domaines des transports, du numérique et de l’énergie. Fort de ce précédent, le Traité d’Amitié et de Coopération récemment signé par l’Espagne et la France indique, dans son article 26, la volonté des deux pays que « les interconnexions de transport et de télécommunications, y compris les corridors 5G, fassent l’objet d’échanges prioritaires dans le cadre des réseaux transeuropéens ». En plus de souligner la volonté de promouvoir « les projets nécessaires pour favoriser une mobilité sûre, aisée et durable des passagers et des marchandises » (…), le traité réaffirme l’engagement de Madrid et de Paris à « poursuivre le développement des interconnexions pour atteindre les objectifs de l’UE, en donnant la priorité au domaine de l’énergie ». Dans ce contexte, quels projets concrets l’Espagne et la France doivent-elles accélérer pour concrétiser les initiatives inscrites dans le traité de Barcelone ? Pourquoi les connexions entre l’Espagne et la France sont-elles susceptibles de contribuer à la cohésion européenne ? Dans quelle mesure le développement des infrastructures énergétiques, terrestres, ferroviaires et technologiques entre les deux pays peut-il soutenir l’objectif d’une Union européenne plus verte, plus numérique et plus sociale ?
Activité en espagnol
#ConexionesTransfronterizasEu