
La Tribune s’est composée de deux tables rondes modérées par la journaliste Alicia Gómez Montano. Dimitri Barua, Gérard-François Dumont et Cristina Gortázar Rotaeche ont participé à la première table ronde intitulée « France et Espagne, croisée de chemins en Europe », tandis que Hippolyte d’Albis, Olivier Longué et Carmen González Enríquez sont intervenus sur les « Défis économiques et sociaux » lors de la deuxième table ronde.
Plus de 710.000 personnes sont entrées en Europe de janvier à septembre 2015, principalement à cause du conflit en Syrie, et l’Union Européenne semble manquer de réactivité face à cette situation.
Gérard-François Dumont a soutenu que ces mouvements migratoires ne sont pas un phénomène nouveau et qu’il existe des situations similaires tout au long de l’Histoire. Cristina Gortázar Rotaeche a ajouté que l’UE a beaucoup appris en matière d’immigration, mais qu’il y a encore de nombreux aspects à aborder. Dimitri Barua a reconnu que la Commission Européenne a présenté plus d’un projet durant ces cinq dernières années, même si le sujet de l’immigration et des réfugiés n’était pas dans l’ADN de la politique européenne.
L’Accord de Schengen serait-il en danger ? Hippolyte d’Albis a souligné qu’il existe actuellement un paradoxe, résultat de la déconnection entre la libre circulation promue par l’Europe et la politique des Gouvernements pour l’entrée dans l’UE. Pour Olivier Longué, c’est le droit des réfugiés apparu après la II Guerre Mondiale qui est en danger. Enfin, selon Carmen González Enríquez, Schengen n’est pas en danger, mais il est nécessaire de contrôler les frontières extérieures afin de le préserver.
Participants :
Modération par :
Organisé par :


