Au cours du débat, il a été souligné l’importance que les journalistes filtrent et apportent de la rigueur à l’information pour que les médias subsistent face à la digitalisation et l’apparition des réseaux sociaux, qui ont entrainé l’existence d’un excès d’information instantanée.
Au cœur de cette nouvelle réalité médiatique, le journaliste n’est plus le détenteur exclusif de la possibilité d’informer. Aujourd’hui, n’importe qui peut diffuser son opinion, mettre en ligne une vidéo depuis son téléphone portable ou transmettre l’information, quelle qu’elle soit, et cela sans contrôle.
Dans cet environnement, le journaliste reste journaliste, avec un métier, des valeurs et une éthique. Il est cependant nécessaire que celui-ci travaille à une vitesse supérieure et qu’il sache twitter, communiquer sur ses propres articles, et avant tout, conserver ses valeurs.
Il est également ressorti que le plus révolutionnaire serait que les médias maintiennent leur compromis basique, de vigueur et de garanties des libertés, puisque sans celles-ci, ces propres médias dégénèrent en propagande.