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14 janvier 2015, 09:15
14 janvier 2015

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“Nous avons un horizon d’espoir”. Par cette optimiste phrase, José Luis Leal commençait le Petit-Déjeuner Débat intitulé « Perspectives Economiques 2015 », où il affirmait, que les prévisions estimaient une croissance économique pour cette année d’un 2%, voire même plus.

Plusieurs hypothèses indiquent ce taux de croissance, telles que la continuation de l’appréciation du dollar par rapport à l’euro, la récupération modérée de l’Euro zone, la stabilisation des prix du pétrole (autour des 50 euros le baril) et une réduction des impôts.

D’autre part, les prévisions pour cette année dépendent d’une augmentation de la consommation autour du 3%, d’une croissance de l’investissement au-delà du 4% liée à une composante différente de celle de l’année précédente (l’investissement des biens d’équipement serait inférieur au 10% et il y aurait une faible remontée de l’investissement dans le secteur de la construction).

Ainsi, la demande interne pourrait se situer autour du 2,5% et 3%, avec une influence négative du secteur extérieur et, malgré le paradoxe, un excédent du compte courant d’autour 7 dixièmes du PIB. Puis, le secteur public pourrait présenter un déficit supérieur à celui pacté avec Bruxelles (autour du 4,5% au lieu de 4,2%) lorsque, dans le secteur extérieur, les exportations devraient augmenter guère par rapport à l’année précédente, restant toujours en dessous des importations.

Que pourrait-il se passer pour que ces prévisions ne s’achèvent ? José Luis Leal classifie les causes en trois catégories : illusions, délires, et problèmes. Quant aux illusions, il faudrait souligner la possible implantation d’une politique des rentes. Celle-ci basée sur une augmentation de la demande par la hausse des salaires ou par des politiques expansives implantées par le secteur public, motivées uniquement par des dépenses sociales plus larges.

Ensuite, dans la catégorie des délires, on trouve l’implantation des 35 heures de travail accompagnées du même salaire, la négociation de la dette vía un audit préalable pour éviter de rendre certaines dépenses, la retraite aux 65 ans, la comparaison des retraites non contributives avec le salaire minimum garanti, ou une forte hausse de ce dernier.

En dernière analyse, Leal signalait les problèmes déjà existants comme celui lié au secteur extérieur, avec une dette nette vers l’extérieur représentant le 100% du PIB, et celui lié à la compétitivité, qui s’est améliorée légèrement grâce à la diminution de l’emploi, et pas à une augmentation de la productivité.

Participants :

José Luis Leal Maldonado Ex Ministro de Economía

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